Pour moi, le côté éco-responsable doit être le permis de conduire d’une marque qui se lance en 2022. C’est juste normal de faire les choses correctement, vu tout ce qu’on sait sur l’environnement aujourd’hui. Je ne voulais pas en faire un argument de vente, alors j’ai essayé de choisir mes combats.
Ma priorité est vraiment la dimension sociale, alors ma logistique est faite par un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail). Ce sont des personnes en réinsertion et en situation de handicap qui font les colis et je trouve ça génial.
Nous avons aussi mis en place la livraison à vélo, moins chère que la poste, et les colis sont livrés en 24 heures à Paris ou en proche banlieue.
Pour le choix des matières, au début j’utilisais de la soie que je prenais chez Liberty London en déstockage, parce que je n’avais pas encore d’imprimeur. Avec le temps, j’ai voulu faire mes propres tissus pour mettre en valeur ma créativité et suivre la traçabilité.
Maintenant les imprimés sont faits exclusivement à Lyon. Les tissus mettent moins de 400 kilomètres pour arriver à Paris et toute la production est fabriquée dans un atelier parisien.
De plus, nous cherchons à valoriser les chutes de tissus avec lesquelles nous faisons des chouchous, des petits bandanas, etc… Mais on peut toujours s’améliorer.
Pour ma dernière capsule, Plantasia, j’ai utilisé du EcoveroTM, une sorte de viscose qui consomme 50% d’eau en moins et qui a l’avantage d’avoir un entretien facile, qui passe en machine. Et pour cet été, je vais essayer le chanvre et le lin, parce que ce sont des matières produites en France.