Un marché en vogue : le « recel » des sneakers
Depuis quelques années, certaines paires de baskets valent plusieurs mois de salaires. De plus en plus de jeunes spéculent sur ces sneakers rares et convoitées pour arrondir leurs fins de mois, s’improvisant ainsi magnats de la finance.
Par Ophélie Francq
Air Jordan, Nike Dunk Low, Air Force 1, Yeezy, New Balance, Dior… La basket n’est plus seulement l’affaire des sportifs et les modèles fleurissent. Soin apporté au design, multiplication des collaborations mais surtout stocks limités, la sneaker est devenu un ovni sur la planète mode et un véritable objet de spéculation. À un point où le marché mondial du recel explose et devrait atteindre 25 milliards d’euros sur les dix prochaines années.
Pour une paire, des collectionneurs sont même prêts à débourser plusieurs milliers d’euros comme pour les Nike Air Ships portés par Michael Jordan vendu 1,5 millions de dollars en octobre dernier par Sotheby’s. Un marché qui séduit les collectionneurs mais surtout le grand public et notamment les plus jeunes.